Ile Seguin : vue des tours projetées en 2011

1er victoire en 2011:

Non à 375 000 m2 de projet et de béton, non aux tours.

 En 2008, le maire de Boulogne-Billancourt s’est fait élire en jugeant intolérable une densité bâtie excédant 110 000 m² sur l’île alors qu’il disposait de possibilités de construction purgées de tout recours juridictionnel atteignant 175 000m2.

En décembre 2011, face au projet de cinq tours sur l’Ile Seguin, projet de 375 000 m2, le collectif de riverains a saisi le tribunal administratif de Cergy-Pontoise en déposant un premier recours gracieux puis un premier recours contentieux couronné de succès le 9 juillet 2013.

Cette première victoire judiciaire annulait la révision simplifiée du plan local d’urbanisme de Boulogne-Billancourt (2011) en raison de :

 

  • l’absence d'évaluation environnementale,

  • l’absence d’étude de sécurité publique,  

  • l’absence de logements autour d’une future gare du réseau de transport du Grand Paris,

  • l’insuffisance de la notice et du rapport de présentation du projet,

  • les modifications du projet après l’enquête publique.

    En savoir plus sur le jugement : lien internet avec le site du tribunal administratif à la rubrique « communiqués »

 

Qui sommes-nous ?

 

Le collectif rassemble un groupe de riverains de Meudon et de Boulogne-Billancourt, auquel vous pouvez écrire à l’adresse suivante : collectifvuesurileseguin@orange.fr

Le collectif a été créé le 19 février 2011 en réaction à l’érection de la tour Horizon de Jean Nouvel - sous couvert des nouvelles dispositions de la loi sur le Grenelle de l’environnement - et au programme d’urbanisation massive de l’Ile Seguin (11 hectares) prévoyant cinq tours aux hauteurs illimitées.

 

Conséquences redoutées : atteintes majeures à l’environnement, modification radicale de la ligne de crête des immeubles dans le paysage face aux monuments et perspectives classés.

23 mars 2017

Avis aux promoteurs : " un contexte juridique difficile"

« L’Ile Seguin, ce territoire d'aménagement de Boulogne-Billancourt est " porteuse de risques"

Le rapport indique que : "la partie centrale de l'île, soit 4,5 hectares, a fait l'objet d'une promesse de vente d'un montant de 314 M d'euros, afin d'y ériger, d'ici à 2022, le projet de « Monsieur Bolloré » soit un campus de 150 000 m2 de béton.

Cependant, ce nouveau projet s'inscrit dans un contexte juridique difficile, l'aménagement de la partie centrale de l'île étant bloqué à la suite du dépôt de 3 recours contentieux, au tribunal administratif de Cergy-Pontoise..... La mise en œuvre du nouveau projet d'aménagement de la partie centrale, tel qu'il se dessine en mars 2017, nécessite la révision du PLU communal, ce qui prendra 7 à 8 mois selon la commune, de nouveaux recours contentieux restant possibles. »

Extrait du Rapport de la chambre régionale des comptes d'Ile de France, le 23 mars 2017  Point 6 relatif à la zone de la ZAC " Seguin-Rives de Seine :

2018 : stop au bétonnage ! Faisons respecter le droit de l'environnement !

Pour éviter le bétonnage subreptice du reste de l'île, pour faire respecter le droit de l'environnement, sauvez la trame verte et bleue dans la belle boucle de la Seine.

Signez la pétition 

Ile Seguin : créez une île verte à Paris

2013, l'ile Seguin enfin révèlée...

Pour l'Ile Seguin...

 

1 -                             POUR  l’Ile Seguin, îlot de respiration

 Avec les changements climatiques en cours, des vagues de canicule sont à redouter, particulièrement en ville, au sein des îlots de chaleur urbains, et pour les personnes âgées (15 000 décès en France lors de la canicule de  l’été 2003).

Une étude récente (Atelier parisien d’urbanisme, APUR) montre que Paris a un besoin vital d’îlots de fraîcheur : la Seine, les bois et les parcs d’une certaine superficie (plus de 30 000 m2) comportant une mixité de végétation (arbres et pelouses) en constituent.

 La Seine et l’Ile Seguin – avec ses onze hectares dont neuf encore disponibles pour des espaces verts – ont un rôle salvateur à jouer : la Seine est à même de rafraîchir l’air en début de nuit et l’Ile Seguin de 3 h à 7 h du matin. A condition de verdir l’île

 Nul autre lieu ne peut et ne pourra jouer ce rôle !

 Actuellement, à Paris, les maladies respiratoires dont l’asthme progressent à une vitesse consternante notamment chez les nourrissons et les enfants. La France a fait l’objet de mises en demeure et de procédures précontentieuses de la part de la Commission européenne puis de la Cour de Justice de  l’Union européenne pour non-respect des normes de qualité de l’air (directive européenne de 2008 sur la qualité de l’air).

 Le Conseil d’Etat, par un arrêt du 12 juillet 2017, a enjoint au Premier ministre de tout mettre en œuvre pour élaborer un plan relatif à la qualité de l’air.

Non au béton ! Oui à notre respiration.

Aujourd’hui, pour le bien-être des générations futures, verdissons l’Ile Seguin !

 

                                                           _                                                  

2 -                                POUR l’Ile Seguin,  île verte

 La France aime à donner l’exemple au monde. Au XXe siècle, elle ambitionne de se situer à la pointe du combat contre les changements climatiques.

En décembre 2017, un sommet mondial s’est tenu sur l’Ile Seguin pour accélérer la collecte de fonds destinés à verdir la planète en application de l’Accord de Paris de 2005.

Pourquoi ne pas pérenniser cette belle initiative et, en créant une île verte à Paris, faire de l’Ile Seguin le symbole mondial de la détermination de la France à respecter la planète ?

En renonçant à bétonner les neuf hectares de l’île, la France deviendra plus crédible pour exiger le respect de la forêt amazonienne, de la biodiversité et des écosystèmes en général.

 L’Ile Seguin, île verte, deviendra aussi un puits de compensation carbone concret à l’appui d’engagements politiques souvent trop théoriques de bien des sommets climatiques.

 Aujourd’hui, pour le bien-être des générations futures, verdissons l’Ile Seguin !

                                                        

3 -                       POUR l’Ile Seguin, sculpture vivante

    Lovée entre les coteax verdoyants de Meudon, Sèvres et Saint-Cloud, l’Ile Seguin a séduit le regard de nombreux peintres (Félix Bracquemont, Charles Camoin, Jean-Baptiste Corot, Charles-François Daubigny, Eugène Delacroix, Prosper Galerne, Romain Girard, Albert Gleizes, Paul Huet, Johan Bartold Jongkind, Albert Lebourg, Maximilien Luce, Albert Marquet, Claude Monet, Théodore Rousseau, Paul Signac, Alfred Sisley, William Turner, Maurice de Vlaminck, Jean-Antoine Watteau, Félix Ziem…), sculpteurs (Auguste Rodin…), photographes (Robert Doisneau…), dont les plus grands, qui ont aimé ou représenté la « belle boucle » de la Seine.

 

 Il s’agit aujourd’hui de sculpter l’Ile Seguin elle-même pour en faire une œuvre d’art urbaine. Neuf de ses onze hectares sont disponibles à cette fin. Verdir définitivement l’Ile Seguin, c’est créer la plus audacieuse des sculptures contemporaines, une sculpture vivante entourée de sites et de monuments inscrits ou classés en lisière d’une des plus belles capitales du monde

 Collectionnons les perspectives et les arbres en plein air et, à l’échelle d’une très grande métropole, créons une île verte à Paris, aujourd’hui et pour le bien-être des générations futures 

 

4 -         POUR l’Ile Seguin, consécration du droit de l’environnement

 En 2004, l’Ile Seguin devait accueillir un parc de sculptures et 175 000 m2 de constructions ramenés à 110 000 m2 en 2008. En 2011, l’Ile Seguin devait dominer les coteaux de Meudon, Sèvres et Saint-Cloud avec 337 000 m2 ramenés à 310 000 m2 de constructions, à savoir cinq gigantesques tours de bureaux sans limitation de hauteur !

En 2013, à la suite de recours contentieux d’associations et de riverains, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise annulait le plan local d’urbanisme (P.L.U.) de Boulogne-Billancourt de 2011 qui avait été élaboré puis voté    au mépris de l’information du public, de la sécurité publique, du respect de l’environnement et des sites et de la nécessité de bâtir des logements sociaux.

 En 2013, quelques jours plus tôt, un nouveau P.L.U. portant la constructibilité de l’île à  255 000 m2 était adopté violant les mêmes règles de droit français et européen que le P.L.U. de 2011. Plusieurs recours contentieux ont donc été intentés ; en 2018, ils sont toujours en attente de jugement.

En 2015, 2016 et 2017, des terrains ont été vendus et des permis de  construire accordés sur l’île au mépris de l’incertitude des règles de droit applicables comme des risques pris par les investisseurs et alors qu’une médiation est en cours depuis octobre 2016.

Actuellement – pour la quatrième fois en quatorze années ! –, et toujours en l’absence notamment d’une évaluation environnementale quatre saisons, un nouvel nouveau P.L.U est soumis à enquête publique.

 L’enquête publique doit permettre que le P.L.U. 2018 en projet mette fin à tous les élans spéculatifs stériles en définissant les contours d’une île verte respectueuse de la santé, des sites et monuments inscrits ou classés aux alentours, créant un îlot de fraîcheur face aux vagues de canicules et consacrant un droit de l’environnement au service des hommes pour le bien-être des générations futures !

     

 

5 -                     POUR l’Ile Seguin, grand dessein d’urbanisme

 

 L’urbanisme de Paris se lit depuis la terrasse de l’Observatoire de Meudon ; celui de l’Ile Seguin depuis la terrasse de l’ancien château de Bellevue. Ces coups d’œil sur la ville impressionnent par la majesté et l’harmonie qui s’en dégagent.

 L’Ile Seguin a vocation à s’insérer avec modestie dans ce paysage, en demeurant une île au niveau du fleuve, une île verte au pied des coteaux de Meudon, Sèvres et Saint-Cloud, une île respectueuse des sites et monuments inscrits ou classés, de l’environnement, une île de répit et de respiration pour sa faune et sa flore comme pour ses riverains, les habitants des villes voisines et tous ceux de la région Ile-de-France.

 L’Ile Seguin, œuvre d’art végétale du XXe siècle, devra pouvoir être donnée en exemple aux urbanistes de demain comme un lieu où la spéculation s’est effacée devant la raison.

Aujourd’hui, créons une île verte à Paris pour le bien-être des générations futures !